mardi 27 janvier 2009

Anglicisme? Nous, jamais!

Salut tout le monde!

Bon, aujourd'hui j'étais censée vous parler de la patinoire et du marché, mais cela a été reporté pour des raisons techniques (telles que on ne fait pas de patin quand la patinoire est remplie de petits groupes avec des crosses et des palets)!

Donc en attendant, je vais vous parler de certains petits anglicismes cachés du français québécois, qui battent largement le français de France. (oui, ça fait bizarre la première fois qu'on entend cette expression, mais c'est tellement logique en fait)

Mais, me direz-vous, c'est tu pas au Québec qu'on dit courriel pour e-mail, hambourgeois pour hamburger, arrêt pour stop ou encore clavarder pour chatter?

Et bien oui, peut-être, mais de nombreux mots anglais se cachent dans le français parlé courant/familier. Simplement, il a été traduit, du moins on a pris le mot français qui y ressemblait le plus et lui a collé le sens anglais.

Tout ça étant un peu confus, voyons quelques exemples pris de mon cours de communication et de l'office québécois de la langue française (allez directement en page 18).

"J'assume qu'il ne viendra pas demain."
=> Non, je ne prends pas la responsabilité de son absence, je pense qu'il ne viendra pas!
D'où ça vient? Assumer -> to assume: présumer

"Je crois que je vais appliquer à cette annonce"
=> Mystère? (sauf pour les celsiens qui ont vu ça toute l'année...)
D'où ça vient? To apply ->postuler

Au Québec, on fait également du sur-temps (overtime) pour les heures supplémentaires, et on part un bon dix minutes (a good ten minutes) en avance pour ne pas arriver en retard.
Et pour ceux qui parlent avec des djeuns anglais, les jeunes québécois disent "Et là j'étais comme..." (I was like), notons que ce genre de phrases se terminent souvent avant qu'on puisse savoir ce qui se cache après le comme... Petit dictionnaire urbain (traduction google approximative)
Petite modification: Après l'avoir entendu plusieurs fois dans les vestiaires, des fois le j'étais comme a une suite, souvent une autre phrase. Exemple fictif: "Et là j'étais comme, il faut que j'aille acheter du pain!"

Enfin bref, tout ça pour dire que les français ne sont pas les seuls à utiliser l'anglais un peu partout!

Sinon je ne sais pas si je vous l'ai dit, je pars le weed-end du 8 avec 5 compatriotes à Québec à l'occasion du carnaval! A ce qu'il paraît il fait vraiment froid qu'ici, je me demande ce que ça va être, parce que Montréal c'était déjà pas mal...

2 commentaires:

  1. slt Jenny,
    si j'ai bien compris ils traduisent en français des expressions anglaises, genre isn't par n'est il pas, ou lieu de dire n'est pas. C'est ça? j'ai tout bon? non? tant pis
    A part ça je vois que ça se réchauffe chez toi, -16, c'est bientôt l'été.
    Ta mère t'as envoyé le colis avec le blouson, t'en auras bientôt plus bisoin.

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  2. Merci pour le colis, j'ai aussi reçu la carte d'Avignon hier!
    Pour la langue c'est pas exactement ça: en fait tu prends un homonyme sauf que tu prends le sens de l'autre langue.
    Exemple (fictif): je vais m'acheter une pipe pour réparer mon évier => je vais m'acheter un tuyau (en anglais, pipe=tuyau) et non je vais m'acheter une pipe pour enfumer mon entourage...

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